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La jeune Justine Delmas, 16 ans, s’est adjugée le titre de championne de France du 50 m brasse (dans le sillage de la Belge Florine Gaspard) un mois après avoir étrenné sa première sélection avec l’équipe de France A aux Euro 25 m de Kazan (Russie).

Qu’est-ce que tu es venue chercher à Montpellier (9-12 décembre) ?

Je suis là pour gagner des titres en sachant pertinemment que je ne suis pas à mon top physique. Le simple fait de me rapprocher de mes meilleurs chronos est déjà très satisfaisant. Et puis, il s’agit aussi de prendre des repères avant les championnats du monde en petit bassin d’Abu Dhabi (16-21 décembre 2021).

Que retiens-tu des Euro de Kazan ?

J’ai été un peu déçue de ne pas disputer une demi-finale, mais j’étais surtout là-bas pour emmagasiner de l’expérience.

As-tu été impressionnée par cette première apparition sur la scène internationale ?

Un peu, oui (sourire)… Disons que ça m’a fait bizarre d’être avec les grands et de les regarder nager (sourire)

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

As-tu le sentiment d’avoir franchi un cap avec cette sélection chez les seniors ?

C’est sûr que faire partie de l’équipe de France A c’est quelque chose (sourire)… Cela va m’aider à franchir à cap dans les prochains mois.

D’autant qu’il va falloir aller vite d’ici les Jeux de Paris.

Oui, c’est d’ailleurs pour cette raison que je tenais à participer aux Mondiaux d’Abu Dhabi (16-21 décembre 2021). L’idée, c’est de me confronter au plus haut niveau, de prendre un maximum d’expérience d’ici les Jeux de Paris pour ne pas faire cet apprentissage au dernier moment.

Trois ans nous séparent des JO de 2024. Ce délai te semble-t-il suffisant ?

C’est vrai que ça va aller très vite. Malgré tout, je pense que j’ai le temps de prendre des repères et de l’expérience.

Et comment vis-tu le fait d’être suivi par les médias et d’incarner depuis quelques mois la relève de la natation française ?

Franchement, ça ne me pose aucun problème. Je le vis très bien. Je ne ressens aucune pression supplémentaire.

Recueilli à Montpellier par Adrien Cadot

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