Aller au contenu principal

Après avoir dominé les séries du 100 m nage libre des championnats de France de Chartres (47’’99), l’Amiénois Maxime Grousset qui s’entraîne à l’INSEP sous la houlette de Michel Chrétien s’est adjugé le titre national et la qualification olympique individuelle en 47’’89 (nouveau record personnel et champion de France le plus rapide sur l’aller-retour depuis les championnats nationaux de Montpellier en 2009, Frédérick Bousquet en 47’’15). A Tokyo, le sprinter picard retrouvera également Charles Rihoux, Clément Mignon et Mehdy Metella au sein du relais 4x100 m nage libre.

On peut dire que tu as dominé ton sujet, non ?

En tout cas, c’est fait, je suis qualifié pour les Jeux olympiques ! Je n’aimais pas dire ou entendre que la sélection serait une formalité. Tant que je n’avais pas fait le chrono, rien n’était joué. Mais là, c’est fait (sourire)… Je suis soulagé et super content !

Tu passes à nouveau sous les 48 secondes (47’’99 en série et 47’’89 en finale). Peut-on dire qu’il s’agit désormais d’une constante ?

On va dire que c’est mon niveau moyen quand je suis en forme (sourire)... J’aimerais l’atteindre tout le temps pour passer des paliers et continuer de descendre à chaque échéance internationale.

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

As-tu le sentiment de maîtriser cette épreuve du 100 m nage libre ?

Oui, c’est une distance que j’ai apprivoisée ! On va dire que je maîtrise ce que je fais alors que ce n’était pas du tout le cas avant. D’ailleurs, mon chrono sous les 48 secondes le confirme.

Outre ta qualification individuelle, tu nageras aussi le relais 4x100 m nage libre à Tokyo avec Charles Rihoux, Clément Mignon et Mehdy Metella. Quelles seront vos ambitions au Japon ?

Les mêmes que d’habitude pour le 4x100 m français : se qualifier en finale et aller chercher une médaille. Comme on dit dans le milieu : quand on a une ligne en finale, on a une chance (sourire)

(KMSP/Stéphane Kempinaire)

A quoi prétendras-tu sur le plan individuel ?

J’ai disputé en mai dernier les championnats d’Europe de Budapest, où le niveau était hyper dense et élevé. Les Jeux, ce sera encore un cran au-dessus, mais ça ne me fait pas peur. Il va falloir que j’élève mon niveau, mais je pense que les demi-finales sont atteignables. Pour la finale, on verra. Ce qui est sûr, c’est qu’il faudra nager plus vite.

As-tu un objectif chronométrique en tête ?

Non, aucun !

Recueilli à Chartres par A. C.

Partager la page