Aller au contenu principal

Troisième de sa série (54’’00) du 100 m nage libre, Charlotte Bonnet s’est qualifiée pour la demi-finale de l’épreuve. Et si elle ambitionne de se rapprocher de son meilleur temps ce soir et également du record de France de Malia Metella, la Niçoise n’arrivait pas à oublier sa huitième place d’hier en finale du 200 m nage libre.

Ton chrono est plutôt rapide ce matin.

C’est ce qui fallait faire, parce que le 100 m est toujours plus rapide. Je devais être dans les trois ou quatre premières de ma série pour entrer en demi-finale. Je suis troisième donc l’objectif est atteint. Ça va être difficile de me qualifier pour la finale, mais ce n’est pas vraiment mon objectif. Je souhaite surtout me rapprocher du temps que j’ai réalisé à Strasbourg (53’’65), et par la même occasion du record de France de Malia Metella (53’’49).

A-t-il-été facile de se reconcentrer ce matin après la finale du 200 m hier soir ?

J’ai fait une mauvaise nuit parce que j’ai beaucoup cogité par rapport à la finale d’hier. C’est pour cette raison que je voulais entrer rapidement dans la compétition ce matin et nager vite tout de suite. Il m’en reste peut-être un peu sous le pied avec un retour plus rapide ce soir.

KMSP/Stéphane Kempinaire

Quel sentiment t’a laissé cette finale ?

Je suis encore énervée contre moi-même. Ce qu’il en est ressorti, c’est que je n’ai pas pris la course en main comme j’en ai l’habitude. Ça a tout de même nagé vite en finale, mais j’ambitionnais vraiment de réaliser un meilleur temps que ça. Personne n’a osé prendre les devants et j’aurais dû le faire.

Que t’a dit Fabrice (Pellerin, son entraîneur) ?

Il arrive à en ressortir beaucoup plus de positif que moi. C’est le principal, ça veut dire qu’il a encore confiance et que pour les trois ans qu’il reste jusqu’à Tokyo, on va continuer à bien travailler. Il m’a dit que j’avais accompli de gros progrès cette année et que je devais encore approfondir tout ça et ne rien lâcher. J’espère que les trois prochaines années seront les plus belles.

Recueilli à Budapest par J. C.  

Partager la page