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Du 18 juin au 3 juillet, les équipes de France de natation course, d’eau libre, de natation artistique, de plongeon et de water-polo féminin seront engagées aux championnats du monde Budapest. Une première marche sur la route des Jeux olympiques de Paris en 2024.

Julien Issoulié, Directeur technique national : « Après plus de deux saisons altérées par des conditions sanitaires compliquées, nous avons cette année affaire à un calendrier sportif chargé et inhabituel avec deux échéances majeures cet été : les championnats du monde du 17 juin au 3 juillet à Budapest et les championnats d’Europe du 11 au 21 août à Rome. Pour les athlètes de nos cinq disciplines olympiques, cet été 2022, à commencer par les championnats du monde de Budapest, sera l’occasion de lancer l’olympiade jusqu’à Paris 2024 avec des points à marquer, des places à prendre et des expériences à vivre. Que ce soit en Natation Course, Natation Artistique, Eau Libre, Plongeon ou Water-Polo, certains de nos athlètes et notamment les plus expérimentés seront dans la continuité de leur projet olympique. Pour les plus jeunes, cette première échéance hongroise sera le moyen d’émerger sur la scène internationale senior et contribuer à assoir la place de la France parmi l’élite mondiale. Nous accueillons cet enchaînement des compétitions avec beaucoup d’optimisme et nous nous sommes préparés à cette nouvelle difficulté qui nous attend car nous savons que cette succession de confrontations va aussi mettre à l’épreuve tous nos sportifs sur leur capacité à produire et reproduire leurs meilleures performances sur une durée inhabituellement longue, un bon mois de Budapest à Rome. La quête sera de progresser au fil des semaines pour continuer sur une voie de préparation optimale jusqu’aux Jeux de Paris 2024. À Budapest, on va pouvoir rentrer dans le vif du sujet et c’est très excitant pour nos sportifs car cette densité de compétitions est sans nul doute le meilleur moyen de lancer officiellement la route jusqu’au Jeux à la maison ».

Florent Manaudou lors du stage de préparation organisé à Canet-en-Roussillon, début juin (KMSP/Stéphane Kempinaire).

Jacco Verhaeren, Directeur des équipes de France : « Ces championnats du monde représentent le premier grand rendez-vous après les Jeux Olympiques et nous chercherons à améliorer le niveau que nous avons vu aux derniers championnats de France. C’est une équipe de France passionnante et composée d’un savant mélange de jeunes nageurs au talent prometteur et d’athlètes plus expérimentés. Ainsi, Charlotte Bonnet, Mélanie Henique, Marie Wattel, Maxime Grousset, Florent Manaudou ou encore Yohann Ndoye Brouard partageront avec les plus jeunes leur solide expérience internationale et s’en serviront pour s’illustrer à leur avantage dans le cadre d’une confrontation mondiale aussi relevée. Ceux pour qui Budapest représente la première sélection en équipe de France senior comme Adèle Blanchetière, Emma Terebo, Carl Aitkaci ou encore Clément Secchi auront à coeur de déployer toute leur fraîcheur et leur énergie pour briller et assoir leur place parmi les Bleus. Ces Mondiaux 2022 représentent en d’autres termes une étape importante dans la constitution d’une équipe solide pour les prochains Jeux Olympiques de Paris 2024 ».

Mélanie Henique lors du stage de préparation organisé à Canet-en-Roussillon, début juin (KMSP/Stéphane Kempinaire).

Julie Fabre, Directrice des équipes de France de natation artistique : « Pour ces championnats du monde nous avons fait le choix de disputer les épreuves techniques et libres en solo et en équipe, et de faire preuve de nouveautés avec, par exemple, la participation de jeunes nageuses encore junior en solo technique et en équipe. A Budapest, les nageuses de l’équipe de France auront à coeur de donner le meilleur d’elles-mêmes pour représenter la France. En solo technique aussi nous proposerons une nouveauté avec la participation d’une jeune nageuse au potentiel très prometteur Oriane Jaillardon qui déploiera tout son talent et qui exprimera sa grande force technique sur une toute nouvelle chorégraphie avant de rejoindre l’équipe de France junior en préparation pour les Euros juniors à la fin du mois de juin. Nous verrons aussi le retour d’Eve Planeix en solo libre après trois ans d’absence sur cette épreuve avec une chorégraphie pensée par la triple championne du monde Virginie Dedieu sur le thème du harcèlement. Un solo puissant et chargé en émotions qui met en avant les nombreux progrès techniques et l’évolution stable de Eve. En ce qui concerne les ballets d’équipe, nous aurons une nouvelle chorégraphie en épreuve libre sur le thème de l’art pour laquelle nous voulions revenir à nos idées de création typiquement françaises et à notre identité. Nous avons choisi une thématique avec des images de grandes œuvres que tout le monde saura reconnaître. Enfin l’équipe technique présentera une chorégraphie remaniée sur une musique de Daft Punk pour montrer les énormes progrès techniques des nageuses qui comptent bien se battre pour avancer sur l’échiquier mondial et poser les premières pierres de la route olympique qui les mènera, nous l’espérons, jusqu’à Paris 2024 ».

L’équipe de France lors du TQO de Barcelone en juin 2021 (FFN/Thomas Symonds).

Stéphane Lecat, Directeur du Développement et des Equipes de France Eau Libre : « Les résultats des derniers championnats du monde à Gwangju ont été assez bons car l’équipe de France avait terminé première nation mondiale. Nous avons ensuite été plus déçus des résultats aux Jeux de Tokyo. Pour stabiliser les performances et élever le niveau de nos résultats, nous avons dû revoir nos objectifs et nos exigences. A Budapest, le but commun à tous les nageurs engagés est de se classer dans les 8 premiers de leurs courses. Ils ont aussi des objectifs personnalisés en fonction de leur niveau et de leurs ambitions. Marc-Antoine Olivier et Logan Fontaine visent un podium avec en ligne de mire la qualification aux Jeux olympiques de Paris 2024. Axel Reymond joue son titre de champion du monde sur 25km avec la ferme intention de le conserver, ce qui paraît accessible tant il maîtrise cette épreuve. Il cherche aussi à progresser sur le 10km puisque lui aussi vise la qualification olympique pour Paris 2024. Sacha Velly est le plus jeune de la délégation et ces championnats du monde lui permettront de continuer son chemin en sénior. On attend de lui qu’il soit l’un des acteurs principaux du 10km et du 25km. Chez les filles Aurélie Muller revient d’une longue absence en équipe de France Eau Libre donc il est difficile de lui fixer des objectifs précis. On souhaite qu’elle fasse la meilleure performance possible et ce n’est qu’après Budapest qu’on pourra vraiment faire le point la concernant. Caroline Jouisse a énormément progressé cette saison, elle ne laisse rien au hasard et se montre très sérieuse et investie. On espère qu’elle rentrera dans le classement des 8 premières pour pouvoir être dans la course pour la qualification aux Jeux de Paris 2024. Enfin, Lisa Pou s’alignera sur le 25km, une épreuve qu’elle affectionne particulièrement mais elle aura besoin de mettre des choses en place après sur le 10km pour tenter la qualification olympique par la suite »

Marc-Antoine Olivier (KMSP/Stéphane Kempinaire).

Clémence Monnery, entraîneur de l’équipe de France de plongeon : « A Budapest l’équipe de France sera composée de cinq plongeurs. Alexis Jandard, demi-finaliste aux Jeux de Tokyo, sera attendu pour ces Mondiaux puisqu’il a remporté la médaille de bronze lors de la dernière coupe du monde tout comme Jules Bouyer, champion du monde junior en titre à 1m. Gary Hunt spécialiste du 27m prendra part à sa première compétition avec l’équipe de France sur le 10m Synchro Mixte ou il plongera avec Jade Gillet spécialisée elle aussi en plateforme. Sa soeur, Nais Gillet plongera également pour la première fois lors d’un championnat du monde. C’est donc une expérience primordiale pour l’équipe de France qui sera présente sur de nombreuses épreuves aussi bien en individuel que par équipe et sur toutes les hauteurs. Notons enfin que les derniers championnats du monde de Budapest de 2017 furent historiques grâce au titre mondial remporté sur l’épreuve du Team Event par Matthieu Rosset et Laura Marino. En espérant que ce lieu sera porteur une nouvelle fois d’accomplissement pour nos plongeurs ».

Alexis Jandard (KMSP/Stéphane Kempinaire).

Emilien Bugeaud, entraîneur de l’équipe de France féminine : « L’équipe de France jouera à Szeged, troisième ville du pays au Sud de la Hongrie, dans un bassin flambant neuf. Nous avons été tirés au sort dans la poule D en compagnie de l’Espagne, la Grèce et la Thaïlande. L’Espagne est favorite de la poule, la Thaïlande débute à ce niveau et nous avons montré récemment en Ligue Mondiale que nous pouvions aller inquiéter les Grecques. Ces championnats du monde seront donc une première grande compétition pour nous évaluer et engranger une précieuse expérience internationale avec un effectif remanié (staff et joueuses) et dans l’ensemble rajeuni par rapport à la précédente olympiade. Néanmoins, nous avons un tableau qui paraît assez ouvert lors de ces Mondiaux, donc si l’équipe bosse dur qui sait, une bonne performance nous permettrait de faire le plein de confiance avant notre objectif principal de la saison : les championnats d’Europe de Split en septembre ».

L’équipe de France féminine de water-polo (KMSP/Stéphane Kempinaire).

Adrien Cadot avec l'équipe communication de la FFN

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