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Depuis aujourd'hui, le numéro Spécial relève olympique consacré à la génération de nageurs qui représentera la France aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 est disponible gratuitement ! A cette occasion, et en concertation préalable avec la Direction technique nationale, nous avons rencontré dix-neuf athlètes d’avenir (dans l’ordre alphabétique) : Julien Bérol, Kyllian Brenon, Tommy-Lee Camblong, Océane Carnez, Sergueï Comte, Justine Delmas, Lucie Delmas, Joana Desbordes, Louise Lefebvre, Antoine Marc, Léon Marchand, Adrien Musart, Yohann Ndoye Brouard, Marine Nectoux, Lison Nowaczyk, Célia Pinsolle, Hugo Sagnes, Lucile Tessariol et Mewen Tomac. De par leurs performances, leur détermination et leur état d’esprit, ces dix-neuf champions en herbe ont la chance d’apparaître dans ce numéro. Rien ne leur garantit cependant une participation aux Jeux Olympiques. Avant Paris, il y aura Tokyo et d’ici 2024 bien des embûches se dresseront sur leur parcours. L’apprentissage du haut niveau est à ce prix.

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portrait n°9 : Louise Lefebvre

Il y a des signes qui ne trompent pas. Quand à 14 ou 15 ans on efface autant de noms qui appartiennent à la légende de la natation française sur les tablettes des meilleures performances, il y a forcément du vrai dans les promesses que l’on vient de livrer. C’est un peu ce qui arrive à Louise Lefebvre, authentique espoir imposant par son bagage physique, mais qui se passerait bien de l’intérêt qu’elle suscite. Louise a vu le jour à Mulhouse et le moins que l’on puisse écrire, c’est qu’elle a de qui tenir. Sa maman, Delphine Rousseau, a été la coéquipière de Roxana Maracineanu et de Laetitia Choux au Mulhouse Olympique Natation. « Je ne sais pas d’où ça vient et s’il s’agit d’un héritage maternel », tempère la jeune dossiste, « mais j’ai toujours nagé sur le dos depuis ma première compétition, à l’âge de 7 ans. C’est là que je vais le plus vite et que je me sens le plus à l’aise ». Passionnée de musique et plus particulièrement de piano, de lecture dont les Mangas, Louise est surtout une sportive « touche à tout » à l’image de son père, Stéphane, médecin de l’équipe de France de natation lors de la dernière olympiade. Outre le karaté qu’elle a abandonné en 2015 après sa première sélection nationale, la jeune nageuse a goûté au tennis, à l’escrime, à l’équitation, au squash, au handball, au ski et au triathlon. Le tout avec la même réussite qui l’accompagne dans sa scolarité. Elève de Première scientifique, l’Alsacienne est d’ailleurs la dernière lauréate du Rallye des Maths du CNED. Louise est ainsi faite : « Volontaire, pugnace ! Elle ne laisse jamais tomber avant d’avoir réussi », commente son père. « Elle ne se disperse pas et reste focalisée sur son objectif ». A cela se rajoute une culture sportive qu’elle a dans la peau. Avec les réseaux sociaux, aucun record du monde ne lui échappe. « Je suis plus particulièrement Katie Ledecky, Katinka Hosszu, mais aussi les jeunes de ma génération comme la Russe Daria Vaskina, l’Italienne Giulia D’Innocenzo ou encore l’Américaine Regan Smith ». Sans prétendre à rivaliser avec ces dernières dans l’immédiat, Louise n’en demeure pas moins conquérante. « 2017 a été l’année du 200 pour moi et 2018 l’année du 100 », confie cette dernière. « Peut-être que 2019 sera celle du 50 ! »

Christian Entz

(KMSP/Stéphane Kempinaire).

LOUISE LEFEBVRE

Née le 22 février 2003

A Mulhouse

Club : Olympic Mulhouse Natation

Entraîneur : Lionel Horter

Records personnels : 28’’85 sur 50 m dos et 1’01’’97 sur 100 m dos lors des championnats de France de Saint-Raphaël en 2018 ; 2’14’’27 sur 200 m dos aux championnats de France juniors à Dunkerque en 2019.

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