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Cinquième de la finale du tremplin à 10 mètres des championnats du monde de Gwangju (Corée du Sud), Benjamin Auffret a ouvert un quota olympique pour la France et décroché par la même son ticket pour les prochains World Series. Il confirme également sa régularité au plus haut niveau international. Il y a quatre ans, aux Mondiaux de Kazan (2015), le Francilien de 24 ans avait déjà pris une cinquième place avant de se hisser au quatrième rang aux Jeux Olympiques de Rio.

Comment juges-tu ce concours ?

J’ai été solide et constant. Je signe le même résultat qu’aux Mondiaux de Kazan en 2015. C’était l’année d’avant les Jeux de Rio et ça avait été plutôt de bon augure. Ce soir (samedi 20 juillet), j’ai réalisé certains de mes meilleurs scores en faisant des erreurs. Si tout se passe bien, je me dis que ça peut mieux tourner. De manière générale, je suis content. Je suis un peu vexé par le petit Ukrainien, mais j’aurais ma revanche dans dix jours aux championnats d’Europe de la discipline.

(Deepbluemedia)

Cette cinquième place te permet également d’ouvrir un quota olympique.

Ce qui était important, c’était d’être dans le Top 12 mondial. A moi maintenant d’aller chercher ma place aux Jeux et de continuer à me préparer pour décrocher une médaille olympique. C’est tout ce qui compte !

(Deepbluemedia)

En terminant dans le Top 8 tu t’ouvres également les portes des World Series.

Oui, c’était aussi un objectif. Ce sera ma cinquième année de suite.

N’as-tu jamais pensé à la médaille ?

J’y ai cru un moment, mais devant, c’est très costaud.

(Deepbluemedia)

Les Chinois sont-ils intouchables ?

Quand ils plongent comme aujourd’hui, personne ne peut aller jouer avec eux. Pour les battre, il faudrait inventer des 10,5. Ce sont des monstres. Ils en ont pris un million et ils les ont entraînés à fond. Chez nous, personne ne pourrait suivre leur cadence. Au final, il y a deux monstres qui sortent. Il faut se dire qu’aux sélections nationales chinoises, ils sont passés devant un quintuple champion du monde et le champion olympique en titre. Aller jouer avec eux, c’est difficile, mais pas impossible. A nous maintenant de nous montrer intelligent à l’entraînement pour les concurrencer. Ça a déjà été fait par le passé.

Recueilli à Gwangju par A. C.

 

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