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Champion de France du 200 m papillon en 1’58’’60, Léon Marchand, 17 ans, a fait bien plus que confirmer un potentiel que l’on devine immense. Le fils de Xavier Marchand, vice-champion du monde du 200 m 4 nages (Perth, 1998), a concrétisé les espoirs placés en lui pour se hisser sur la plus haute marche d'un podium national. Une première distinction qui devrait en appeler d’autres. A suivre...

On t’attendait davantage sur le 400 m 4 nages du début de championnat (mardi 17 avril), mais finalement, c’est sur 200 m papillon que tu prends ton envol. Es-tu surpris par ta performance ?

Après le 400 m 4 nages, j’étais déçu (quatrième). Du coup, je pense que ça m’a aidé pour le 200 m papillon. J’étais engagé en 2’03 et je signe 1’59’’98 en série, puis 1’58’60 en finale. Donc oui, je suis surpris. Ce n'est que du bonus, c’est cool (sourire)

Ça fait quoi de décrocher un titre national à 17 ans ?

Pour l’instant, je n’y crois pas trop parce que je n’avais encore jamais décroché de médaille aux championnats de France. Là, ça me fait vraiment plaisir !

As-tu le sentiment d’avoir changé de statut et d’appartenir, à présent, à la génération des nageurs tricolores qui représenteront la France aux Jeux Olympiques de Paris en 2024 ?

C’est sûr que ça va être un peu différent, mais j’ai toujours eu l’objectif Paris 2024 en tête. Maintenant, je me dis aussi que pour Tokyo, il y a un truc à faire.  On verra (sourire)

(KMSP/Stéphane Kempinaire).

On pensait que tu privilégierais le 4 nages, mais on s’aperçoit que tu es très polyvalent.

J’aime bien varier les plaisirs et puis en compétition, c’est toujours bien de disputer d’autres courses. Après, j’aime vraiment nager les épreuves de 4 nages.

Que t’apportent tes parents ?

Ils me donnent beaucoup de conseils et me soutiennent tout au long de l’année, ce qui simplifie vraiment les choses. Ils ne m’ont jamais poussé. Ils m’ont laissé faire mes expériences. Je me suis même essayé au rugby, mais ce n'était pas mon truc (sourire)… Ils me laissent libre de choisir !

Recueilli à Rennes par A. C.

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