Disqualifiés pour passage de relais anticipé, les nageurs du relais 4x100 m n'ont pas de regret : ils avaient terminé quatrièmes de la finale, ce dimanche soir.
« C’est un relais qui est en reconstruction », lâche d'emblée Maxime Grousset. « On a connu de belles époques avec ce 4x100 et là, on est en train de construire un beau truc. Je pense que tout le monde a bien nagé. Il fallait prendre un peu plus de risques ce soir. On n’est pas monté sur le podium alors qu’on a pris des risques, donc je pense qu’il fallait vraiment faire ça, tenter. Qu’on soit quatrièmes ou derniers, ça ne change rien, donc je dis bravo à l’équipe. »
Guillaume Guth confirme l'impression visuelle ressentie en tribune : « J’ai été joueur et j’ai voulu profiter de la vitesse de Max parce que je savais qu’il allait revenir très, très fort. Ce matin (hier, en éliminatoires), je n’avais pas pris de risques mais là, j’accepte d’avoir pris le risque et d’être le responsable. Mais pas de regrets, comme l’a dit Max, on est quatrièmes, donc… Notre objectif était de monter sur le podium, donc quatrièmes ou disqualifiés, ça ne change pas. On verra l’année prochaine, et l’année d’après encore. Ce relais, il est neuf. Moi, c’est ma première participation, Hadrien (Salvan) sa première aussi, Charles (Rihoux), ça doit être sa deuxième... 3'12''7, ça reste costaud. On verra par la suite ce qu’il en est ! »
Le dernier nommé confirme l'appétit du groupe. « De toute façon, le relais va grandir avec l’émulation de l’équipe. Plus on va le faire, plus on va se battre dans les championnats de France, on sera quatre, cinq, six gars, peut être. On va tous s’approcher des 48'' bas, ça va créer de l’émulation et le relais va forcément progresser. »
À Rome, David Lortholary
Photos KMSP/Stéphane Kempinaire