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Champion de France du 800 m nage libre (7’54’’92) lors de la seconde journée des championnats de France de Montpellier (9-12 décembre), Sacha Velly, 16 ans, a remporté son premier titre national en bassin. La semaine prochaine, le nageur de Philippe Lucas disputera les épreuves d’eau libre des Mondiaux d’Abu Dhabi (16-21 décembre).

Que t’inspire ce premier titre national en grand bassin ?

Je voulais partir fort. Je savais qu’à la fin David (Aubry) allait revenir, mais je m’en suis tenu à plan de course et j’ai décidé de lancer mon sprint dans la dernière longueur. Je suis vraiment heureux de gagner parce qu’hier (jeudi 9 décembre) le 400 m nage libre (deuxième derrière Logan Fontaine, ndlr) m’a laissé un goût amer. C’était la première fois que je disputais une finale A alors j’avais à cœur de me rattraper et de gagner ce soir (vendredi 10 décembre).

Qu’est-ce que ça fait d’inscrire son nom au palmarès de la natation française ?

Ça me rend fier, mais ça n’est qu’une étape ! L’objectif, ce sont les Jeux de Paris en 2024.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

As-tu fait un choix entre l’eau libre et le bassin ?

De toute façon, les deux disciplines sont liées ! Pour nager vite en eau libre, il faut être bon en bassin. Aujourd’hui, j’ai encore une petite préférence pour l’eau libre, mais je commence à prendre de plus en plus de plaisir en bassin. Pour l’instant, je suis encore jeune. J’essaie d’être bon sur les deux disciplines. On verra plus tard quand viendra le moment de se spécialiser.

Comment ça se passe avec Philippe Lucas que tu as rejoint l’année dernière ?

Au début, j’ai souffert. Il m’a fallu plusieurs mois pour m’habituer à ses méthodes. Aujourd’hui, je tiens les séries, mais c’est costaud. J’essaie d’être dans les meilleurs du groupe à l’entraînement. Il y a beaucoup de nageurs d’expérience. Pour moi, c’est vraiment intéressant. Ça me permet d’emmagasiner de l’expérience.

(Photo : KMSP/Stéphane Kempinaire)

Tu évoquais les Jeux de Paris en 2024 : est-ce que tu y penses tous les jours ?

Paris, c’était un rêve il y a deux ans, mais maintenant, c’est clairement un objectif ! J’y pense tous les jours, dans les bons comme dans les mauvais moments. Ça m’aide à me dépasser à l’entraînement.

Qu’est-ce que tu aimes aujourd’hui dans l’eau libre et la natation en bassin ?

Au-delà de l’effort et du plaisir que cela me procure, je crois surtout que je suis un vrai compétiteur. En compétition, à l’échauffement ou à l’entraînement, je veux toujours finir premier. Pour moi, la natation, c’est un truc de compétition. Je ne pense que je serais capable de nager en loisir sans ressentir cette pression.

Recueilli à Montpellier par Adrien Cadot

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