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Bien que battus 9-14 par les Croates lors de leur deuxième rencontre de Ligue mondiale, les Français - à l’image de leur capitaine Ugo Crousillat- tenaient à ne retenir que le positif d’une confrontation engagée et riche de promesses d’avenir.

Ugo, que retiens-tu de ce match ?

Avant tout, ça reste une défaite. Quand on est sportif de haut niveau, on est compétiteur dans l’âme et on n’aime pas perdre. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face, l’équipe de France est largement renouvelée. Il n’y a que quatre ou cinq joueurs qui étaient aux Jeux Olympiques de Rio, mais ce soir, face à une équipe de Croatie vice-championne olympique et quasiment au complet, je trouve qu’il y a énormément de positif. A l’arrivée, il n’y a d’ailleurs que cinq buts d’écart. Il reste beaucoup de travail, mais je tiens à féliciter les jeunes car on a vu beaucoup de choses positives.

La dynamique amorcée ces dernières années porte donc ses fruits.

Ce que l’on a construit ces dernières années, qui nous a notamment permis d’aller aux Jeux Olympiques et de nous qualifier pour les championnats du monde de Budapest, porte ses fruits ! Aujourd’hui, le water-polo français est sur le devant de la scène, mais il ne faut pas se reposer sur nos lauriers. Au contraire, il faut continuer de travailler pour aller plus loin et continuer de repousser nos limites. Je pense qu’il y a vraiment de quoi aller plus loin.

As-tu le sentiment que la nouvelle génération qui est en train de faire sa place en équipe de France est habitée par ce que vous avez accompli ces dernières années ?

Je pense que tout ce que l’on a accompli motive les jeunes, ceux qui sont là, mais aussi les plus jeunes qui rêvent de nous rejoindre. Ils se rendent compte qu’en travaillant, rien n’est impossible... On voit aussi qu’il y a du monde dans les piscines, que les résultats suivent. Tout cela est très motivant. Mais je le répète, il ne faut pas s’en satisfaire. Nous pouvons aller plus loin !

Sur le plan personnel, on t’a senti très impliqué tout au long de la partie. Avais-tu à cœur de tenir un rôle de leader ?

Je suis encore jeune (26 ans), mais cela fait déjà pas mal d’années que je suis en équipe de France. J’ai également acquis beaucoup d’expérience avec mon parcours à l’étranger. Voilà pourquoi j’essaie d’apporter aux plus jeunes sans me montrer intrusif. Mais je n’oublie pas qu’avec Rémi Garsau, Rémi Saudadier, Mehdi Marzouki et Alexandre Camarasa nous disposons de grands leaders.

A Montpellier, A. C.

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