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Une nouvelle médaille d'argent pour la France. Au lendemain de celle acquise par Mewen Tomac sur 200 m dos, Maxime Grousset a conquis celle du 100 m 4 nages, jeudi 4 décembre, aux championnats d'Europe petit bassin de Lublin (Pologne). Battu d'un petit centième par son meilleur ennemi, Noè Ponti, le Néo-calédonien doit cette fois-ci se satisfaire de l'argent, au lendemain du bronze sur 50 m papillon. Il s'est dans la même soirée qualifié avec le deuxième temps sur 100 m papillon, où il sera accompagné en finale de Clément Secchi. Sur le 100 m 4 nages mais féminin, Béryl Gastaldello s'est classée 4e, alors que Sacha Velly, pour sa première finale internationale en bassin, a touché le mur en septième position sur 1500 m nage libre. Pour les dossistes, Pauline Mahieu et Mewen Tomac ont validé leur billet pour la finale du 100 m dos, au contraire de Yohann Ndoye Brouard, affaibli par une maladie et 10e des demi-finales. Découvrez les réactions des nageurs du soir.

 

Maxime Grousset, vice-champion d'Europe du 100 m 4 nages (50"53 RP) et qualifié en finale du 100 m papillon (2e temps en 49"03) :

"C'était cool. Ça me fait toujours un peu suer de perdre à un centième, mais c'est la petite revanche. Je préfère qu'il la prenne en petit bassin qu'en grand bassin, sur un 100 4 nages en plus. Mais c'était fun. Le dos, je suis... (rires). J'ai dit à Michel 'Viens, on travaille le dos, on va faire un truc de fou'. Mais peut-être l'année prochaine aux championnats du monde, ça peut être marrant. On s'est regardés toute la course avec Noè sur le 100 m papillon. Bon, j'ai essayé de ne pas le regarder sur le premier 50 m, mais après j'ai craqué (rires). Il faut que l'on fasse un et deux pour passer et, je ne sais pas si ça s'est vu dans la coulée mais, je ne me mets jamais sur le côté d'habitude, je suis toujours face au fond. Et lui dans sa coulée il se met sur le côté. J'ai vu qu'il me regardait, je me suis mis sur le côté et je lui ai fait un petit sourire, c'était marrant. On est là, c'est l'hiver, c'est triste, donc autant s'amuser et faire des trucs marrants. En plus c'est du petit bassin. J'ai hâte d'être demain, de voir ce que je donne sur 100 crawl. Après une brasse de folie, je me suis senti bien sur le dernier 25 m de crawl, donc ça peut engager quelque chose de bien."

 

Clément Secchi, qualifié en finale du 100 m papillon (8e temps en 50"14) :

"Cette fois-ci je fais un meilleur dernier 25 m, mais mon troisième n'est pas aussi bien que ce matin. Je sors moins tard à la coulée, je fais un coup de bras de plus. Franchement, je suis pas mal frustr&é de nager ce temps-là. Ça fait deux ans que je fais exactement le même temps à toutes les compéts, donc forcément c'est frustrant alors que je me défonce tous les jours à l'entraînement pour faire mieux. C'est une demi-seconde par rapport au troisième temps des demies, ce n'est pas énorme, donc j'ai envie de croire à faire un podium et je vais tout donner pour le faire, ligne huit ou pas, j'ai une chance. C'est ma première finale individuelle internationale, j'avoue que je n'y croyais pas trop, mais je suis content que ça passe."

 

Béryl Gastaldello, quatrième du 100 m 4 nages (57"57) :

"Forcément c'est dommage, mais j'ai tout donné. Je n'avais pas mieux ce soir. C'est un très beau temps, elles ont été vite devant mais c'est comme ça, c'est le sport. Ce n'est pas grave, je vais m'en remettre. Je ne fais pas un mouvement de brasse à l'entraînement, je m'entraîne pas du tout pour le 4 nages, mais bon, 56"2 devant, c'est très, très costaud. Je ne suis pas juste derrière le podium..."

 

Sacha Velly, 7e du 1500 m nage libre (14'35"20) :

"Je pense que je vaux 14'26 avec le mec d'à côté, mais j'ai eu un souci pendant la course. J'avais envie d'uriner toute la course et j'avais les jambes coupées. C'est une première finale, mais j'ai eu ce problème, pourtant j'avais été aux toilettes juste avant. Je n'étais que sur les bras. C'est très bien quand même. J'aurais aimé faire moins de 14'30, mais c'est la première finale, ma première fois et j'ai peut-être dû laisser de l'influx ailleurs. Je suis content de ma compétition, même si la fin me déçoit un peu. Le but est de prendre une médaille en eau libre à Paris, parce que cette année, j'ai vraiment bien nagé à part aux championnats du monde qui étaient mes pires. J'ai fait une très bonne saison avec 20 courses en eau libre et une équipe de France pour terminer. Il faut que je continue de faire les deux pour gagner en vitesse sur le 10 km."

 

Mewen Tomac, qualifié en finale du 100 m dos (4e en 50"07) :

"Ça va. L'objectif était de finir un ou deux. Je rate à huit centièmes, mais ça va, c'est une bonne course et j'en suis content. Les coulées se sont bien passées, je suis sorti avec de la vitesse, mais je vois que je suis avec Ceccon jusqu'aux 75 m, mais je n'ai pas tout donné. J'ai vu qu'il y avait un mec et je me suis dit 'Bon, ça devrait aller' (rires). Je me sens mieux ce soir, donc j'espère que demain ça va aller. Je ne sais pas encore, mais normalement j'ai le 200 m 4 nages demain matin, donc on va voir pour bien récupérer et être en forme demain soir."

 

Yohann Ndoye Brouard, 10e du 100 m dos (50"34) :

"Ce n'est pas facile. J'étais en forme en arrivant sur ces championnats et le jour de la compétition, tomber malade n'était pas dans mes plans. Je voulais repartir d'ici avec une médaille et je ne passe pas en finale, donc je suis assez déçu quand même. C'est compliqué. À l'échauffement je ne me sentais pas au top, donc j'y vais en compétiteur, en battant, parce que j'ai envie de toucher la plaque en premier, mais je n'ai pas les armes pour aujourd'hui et c'est frustrant."

 

Pauline Mahieu, qualifiée en finale du 100 m dos (4e temps en 57"10) :

"J'ai senti que je n'ai pas réussi à mettre du rythme, donc c'était un peu bizarre. J'étais super loin de mes virages et ce n'est pas du tout un rythme pour faire du 100 m. Je sentais même la différence entre le rythme que j'ai mis à l'échauffement et là, en course. C'était un peu dérangeant. Je ne sais pas trop l'expliquer, pourtant j'ai l'impression de faire un bon départ. J'essaie de partir relâchée, mais c'est trop lent. Ce sera mieux en finale."

 

À Lublin, Louis Delvinquière

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