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Quatre belles médailles pour terminer ces championnats. D'abord Analia Pigrée sur 50 m dos, puis Béryl Gastaldello et Maxime Grousset sur 50 m nage libre, ont apporté à la France, dimanche 7 décembre aux championnats d'Europe petit bassin de Lublin, ses quatre dernières médailles. Le tout avant le bouquet final du relais 4x50 m 4 nages qui, avec Mewen Tomac, Jérémie Delbois, Clément Secchi et Maxime Grousset, a vu le record de France être largement abaissé. Toutes en argent, elles demeurent chacune savoureuse à leur manière, parce que la capitaine Béryl y améliore son record de France, Analia retrouve la saveur d'une médaille internationale deux ans après Otopeni, Maxime Grousset conclut en beauté sa belle semaine garnie de six médailles et deux titres et ce relais 4 nages a confirmé ses médailles des derniers grands championnats. L'équipe de France, avec ces quatre médailles supplémentaires du dernier soir, termine ses championnats avec 13 médailles, dont deux titres, huit médailles d'argent et trois en bronze.

 

Relais 4x50 m 4 nages messieurs, vice-champion d'Europe (1'30"99, RF) :

Mewen Tomac (22"98) : "Je me suis plus laissé aller. J'ai encore le virage qui. n'est pas terrible, mais je suis allé plus vite et j'en suis content parce que je voulais aider ce relais au maximum. Je suis content de cette médaille. Bon, j'aurais préféré que l'on gagne pour en avoir une en or, parce que ça fait trois fois deuxième, mais on a tous bien nagé, c'est cool. On s'est tous donnés à fond, on a été très forts sur les prises de relais, donc c'est parfait."

Jérémie Delbois (26"00) : "Je suis super content. C'était l'objectif de ce relais. J'étais vraiment excité avant la course. Le coin France nous a énormément encouragé, c'était du kiff. En plus Maxime nous a fait un bon petit speech, il nous a dit de nous faire confiance sur les prises de relais et je pense que l'on ne pouvait pas faire mieux. Je suis super heureux."

Clément Secchi (22"05) : "Tellement content de participer à la finale et pas seulement à la série. La dernière fois c'était aux Euro en grand bassin en 2022. On avait aussi terminé deuxième derrière les Italiens, donc rebelote. Mais on a atteint l'objectif. Je suis super content. On a attaqué les prises de relais, on a tous bien nagé, on fait un record de France également. C'est très important. La France n'a jamais été aussi forte sur ce relais et ça veut dire quelque chose. On envoie un beau message avec les Euro grand bassin à venir, sachant que l'on est tous bons en grand bassin. C'est très excitant pour la suite de la saison."

Maxime Grousset (19"96) : "Ça fait plaisir de prendre ce record de France avec les copains. On y croyait. Ce n'est pas ce que l'on visait de base, on voulait la première place, mais malheureusement les Italiens ont été plus forts que nous. Ils ont été bons partout, nous aussi, mais pas encore assez. La prochaine fois sera la bonne. Avant de partir, on s'est dit que l'on se faisait confiance sur les prises de relais et on a tout lâché là-dessus."

 

 

Béryl Gastaldello, vice-championne d'Europe ex æquo du 50 m nage libre (23"41, RF) :

"C'est passé trop vite. Je n'ai jamais fait un 50 aussi rapide, donc c'est passé super vite (rires). Franchement, je me suis pris la tête pour respirer ou non, parce que je respire toujours et avec la cheville c'était compliqué pour moi au départ, j'étais toujours derrière aux 15 m. Là j'ai fait un départ bien différent où je me suis focalisée sur pousser. J'étais obligée de mettre l'intention sur ça. Ça a bien marché parce que j'ai vu que je n'étais pas loin de Kasya (Wasick). Je me suis accrochée au max, je sentais que j'étais en train de remonter, je me suis battue jusqu'au bout. J'ai explosé mon meilleur temps qui était 23"66, donc là, record de France, c'était vraiment l'objectif. D'autant plus que je m'étais ratée l'année dernière et que je n'ai pas pu le faire aux championnats du monde. Double record de France, double record personnel et double vice-championne d'Europe, au cas où (sourire), ça fait plaisir. Tout ce que je mets en place est en train de fonctionner ça et j'ai hâte de retransmettre ça en grand bassin. 

Le bilan est très positif quand on voit que j'arrive à cinq dixièmes sur un 50 m et une seconde sur un 100 m de mon meilleur et qu'en deux jours j'arrive à revenir à mon meilleur niveau et battre mes records, c'est exceptionnel. Je sais vraiment que je reviens de loin. Ça montre vraiment ma force de caractère et je suis quelqu'un qui n'abandonne jamais. Il y a aussi une très bonne ambiance au sein de cette équipe de France. On se sent bien, la vie collective se passe super bien. Ça aussi, ça compte. Il y a toujours eu une bonne ambiance, donc je remercie aussi mes coéquipiers parce que c'est grâce à eux, mais aussi au staff. C'est un sport individuel, mais que l'on pratique en équipe. Ça donne confiance pour cet été. Je sais que j'ai maintenant le bon schéma de récupération dans la semaine et je mets les choses en place aussi au niveau de la nutrition. Je suis quelqu'un qui perd facilement du poids, donc je dois faire attention à bien entretenir tout ça pour garder mon énergie. Mentalement, je vais bien, je suis heureuse dans ma vie et ce que je fais tous les jours. C'est de bon augure et je compte bien représenter la France et au plus haut niveau cet été."

 

 

Maxime Grousset, vice-champion d'Europe ex æquo du 50 m nage libre (20"81) :

"Oui il y a un peu de frustration. Après c'est la fin des championnats, ce n'est pas facile à gérer. C'est une finale du 50 m nage libre après tout ce qui s'est passé, j'ai nagé un peu crispé. J'ai encore du mal à maîtriser cette course, c'est une fois sur deux. Je commence à fatiguer bien sûr, mais il m'en rester sous le capot vu ce que j'ai sorti avec le relais. Je suis très fier de ma compétition. J'arrive à enchaîner et être performant sur toutes les courses. Il faut rester concentré jusqu'au bout. C'est peut-être ce qui m'a fait défaut sur le 50. Comme Mewen, on a voulu trop bien faire et sur 50 c'est tout de suite compliqué. Des fois il faut juster laisser faire les choses. Je me suis énervé sur le relais mais c'était plus facile et je suis allé beaucoup plus vite. C'est un très beau bilan. On avait visé 10 médailles avec Mewen, il en manque encore quelques-unes, mais on a été très bons."

 

Analia Pigrée, vice-championne d'Europe du 50 m dos (25"96) :

"Ouais elle est belle et sur les deux derniers jours, ce n'était pas facile. Je commence à tomber un peu malade, mais je suis très content d'avoir nagé sous les 26. C'est sûr que ça me met en confiance pour la suite. Après, je sais que j'ai les coulées à travailler. Mais en bassin de 50 m il n'y a qu'une seule coulée, donc ce n'est pas ce qui fait la course. En bassin de 25 m, plus. Au moins j'ai des pistes sur lesquelles travailler sur ce 50 m et je pense que ce sera beau à Paris. C'est ma deuxième année à Canet, l'équipe est top, le coach est top, l'encadrement même jusqu'au président, c'est vraiment la famille. Mes dernières années à Font-Romeu n'ont pas été faciles, mais là je reprends du plaisir à nager, j'ai le sourire aux entraînements et c'est ce qui fait que je reprends de l'envergure dans la compétition. C'est top pour la suite."

 

Mewen Tomac, septième du 50 m dos (23"11) :

"J'ai un peu le seum, j'ai fait une mauvaise course. Je me suis un peu emballé. Mon virage n'est pas terrible, ma poussée non plus. Mon départ est bien, comme mes premiers 15 m. Après, je veux trop en mettre dans la nage, pourtant j'ai l'impression de rester bien fort, mais je tourne mes bras et j'ai plus de bras que d'habitude, donc c'est qu'il y a un problème. Je suis un peu déçu, ça m'embête, mais c'est comme ça. Le bilan est bon, mais ça m'embête de finir sur une course comme ça 

 

Lucien Vergnes, huitième du 50 m dos (23"20) :

"J'imaginais un peu mieux, mais je prends de l'expérience. C'était sympa de faire une finale, j'ai beaucoup aimé. Effectivement, j'aurais aimé nager un peu plus vite. Passer sous les 23 aurait été sympa, mais c'était une belle compétition, je me suis éclaté. Maintenant je repars aux Etats-Unis parce que j'ai des examens la semaine prochaine, puis je rentrerai en famille pour les fêtes."

 

À Lublin, Louis Delvinquière

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