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Il était en grande forme et l'a de nouveau confirmé. Vendredi 1er août, en finale du 200 m dos aux championnats du monde de Singapour, Yohann Ndoye-Brouard s'est paré de bronze, pour la seconde fois après le 100 m dos. Derrière Hubert Kos, champion du monde et Pieter Coetze, champion sur 100 m il y a quelques jours, l'Annécien a encore joué les premiers rôles à l'international. De quoi rendre fier le besogneux protégé de Michel Chrétien et Mathieu Neuillet, qui y a toujours cru et a renoué avec ce 200 m dos avec réussite.

 

Yohann Ndoye-Brouard, médaillé de bronze du 200 m dos (1'54"62) :

"C'est parti plus vite que ce que je pensais. Au dernier virage ils sont loin. Je me suis dit que j’allais quand même tout donner. Je ne sais pas ce que donne le dernier 50 m, mais j’ai peut-être un peu mal géré pour essayer de jouer la gagne. Ça reste quand même une finale de 200 dos au niveau international, je ne l’avais jamais fait au niveau mondial, donc je suis très content de réussir et surtout d’avoir pris du plaisir. L’émotion n’est pas la même parce que j’ai revu mes ambitions à la hausse après ma médaille de bronze (sur 100 m dos).  J’ai enfin réussi à faire le 100 et le 200 à un haut niveau, que pour une fois les deux chronos sont au niveau mondial. Je suis très fier de moi. J'ai plus mal qu'hier. J'étais dans le contrôle hier, je pensais aller plus vite. Je pense que c'est un peu moins bien nagé qu'hier, il y avait moins d'aisance et c'était un peu plus forcé.


C’est encore un peu dur parce que c’est une épreuve qui fait très mal. Dans l’appréhension de la course, c’est bien mieux. Je garde en souvenir Chartres, la qualif aux Jeux c’était la pire journée de ma vie le 200 dos. J’avais envie de pleurer toute la journée. C'est fou ce que ça peut nous procurer comme émotions. D'abord, c'est l'entraînement qui a encouragé toute cette confiance, avec Matthieu et les stages en équipe de France avec Antoine (Herlem) et Mewen (Tomac). Ce sont des gens qui sont très forts à l'entraînement et que j'essaie de suivre. Ce sont des exemples pour moi. La concurrence française fait que je suis à ce niveau-là. Je l'aime plus qu'avant cette course. Il reste le relais quatre nages, ça va être cool. De grandes nations vont s'aligner, ça va être la bagarre mais ça va être super pour finir la compète."

 

À Singapour, Louis Delvinquière

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