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Pour la première matinée de séries aux championnats du monde, Maxime Grousset a déjà tapé du poing sur la table. Le leader du sprint français a réalisé le co-meilleur temps du 50 m papillon en 22"74 avec Noè Ponti. A seulement quatre centièmes de son record de France établi il y a un peu plus d'un mois, le Nouméen, relâché, a montré qu'il était des plus costauds. Derrière lui, en individuel, ça a coincé pour tous nos Français. En revanche, pour le relais féminin du 4x100 m nage libre, la place en finale a largement été conquise avec le cinquième temps. Pour les hommes, malgré un grand Yann Le Goff, la onzième place les arrête déjà. Découvrez les réactions des Français qui ont nagé sur cette première matinée.

 

Maxime Grousset, meilleur temps des séries du 50 m papillon (22"74) :

"Franchement c'est très, très bien. Je pense que je peux avoir encore plus de facilité. J'ai l'impression que je peux partir pour un deuxième 50, donc c'est plutôt bon signe, c'est cool. C'est très bon à voir ce matin, franchement ça donne confiance. L'idée était de faire comme aux France en fait : je pars en force bien à plat, je reste dans ma course, je vois qu'au bout de 34 coups de bras, je suis déjà en train de passer devant mes adversaires, je sens que je suis plus puissant, donc ça donne confiance. Il y a une forme de maîtrise, on va dire de facilité dans tous les sens. Il faut rester capitaine de son bateau, on va dire."

KMSP / Lionel Hahn

 

Relais 4x100 m nage libre dames, qualifié en finale (cinquième temps en 3'35"76) :

Béryl Gastaldello : "C'est notre place. On est satisfaites. On a fait ce qu'il fallait faire pour rentrer en finale avec une bonne place, donc je suis fière des filles. On sait toutes qu'on a de la marge pour ce soir. L'objectif est le record de France, c'est clair."

Marina Jehl : "Moi j'étais trop contente de commencer direct le premier jour. C'était vraiment cool ! Je n'étais pas trop trop stressée, j'avais vraiment envie d'y aller et de kiffer avec les filles. Et c'est chose faite, cinquième place et première finale mondiale ce soir pour moi, donc trop cool."

Albane Cachot : "Moi aussi j'avais super hâte. Quand j'ai plongé dans l'eau je me suis dit : 'Ah ouais...' (rires). C'était vraiment trop trop bien et j'ai vraiment hâte de nager cette finale ce soir avec les filles. Ça va être trop bien !"

Marie Wattel : "On se dit toujours que le podium n'est pas loin mais on a aligné notre meilleure équipe. Certains autres pays ont une ou deux personnes en remplacement, mais on s'est fixées notre petit objectif ce matin dans le bus et si on arrive à le faire, on sera super contentes. Si on le fait et qu'on fait une médaille, ça sera vraiment top. Mais juste essayer de gratter des places, aux Jeux on a fait sixièmes, donc progresser au mieux pour, d'ici trois ans, viser une médaille aux Jeux."

KMSP / Lionel Hahn

 

Relais 4x100 m nage libre hommes, onzième en 3'11"92) :

Yann Le Goff : "C'est sûr que c'est dommage. Pour deux d'entre nous c'était une première, donc forcément il fallait prendre un maximum de plaisir. On n'est pas très loin de la finale donc c'est un peu frustrant. Après, vu nos gueules, on a tous donné le meilleur et on ne peut pas se reprocher grand-chose. C'est toujours cool de nager dans une piscine comme ça avec cette ambiance et cette ogranisation. A titre personnel, je suis satisfait, je n'ai pas eu l'impression d'avoir fait de grosses erreurs. C'est vraiment frustrant, mais c'est quand même cool. On est vraiment une équipe de jeunes, donc ce n'est que du positif et on a tous hâte de voir ce que ce relais va devenir, car ça peut être très fort."

Rafael Fente-Damers : "Je crois que notre relais ne manque pas de force ou de vitesse mais plus d'expérience. C'était la première pour Ethan et Nans, moi l'année dernière pour les JO, je n'ai pas trop pu y participer donc j'estime que c'est aussi ma première. On est juste en dehors des finales, mais je crois que ce relais ne devrait pas trop changer dans les années à venir, donc il faut prendre du plaisir et on verra pour la suite."

Ethan Dumesnil : "On était à peu près à deux dixièmes de ce que l'on pouvait faire avec nos meilleurs temps. Donc ce n'est pas trop mal, même si je pense que j'ai fait deux-trois erreurs pour ma part. Je suis un peu déçu mais il y a encore trois ans avant les Jeux, donc j'ai encore le temps de nager plus vite."

Nans Mazellier : "Moi je trouve que 3'12 le matin est bien. Les autres équipes ont été vraiment rapides. L'année dernière avec ce temps, ça passait en finale des Jeux, mais là ça ne passe pas. Ce n'est pas grave, dans trois ans on y sera."

KMSP / Lionel Hahn

 

Lilou Ressencourt, 19e du 100 m papillon (58"52) :

"C'est un bon début, après je pense que la demie était accessible, donc je suis quand même assez déçue. J’ai fait des erreurs dans la course qui sont un peu bêtes, je pense que il devait y avoir un peu de pression inconsciente un peu partout et ça s'est ressenti dans la course. Je suis un peu crispée. Après ça reste un temps correct pour moi même si j'aimerais nager bien plus vite que ça donc un peu déçue quand même, mais ça reste une bonne première entrée dans les championnats du monde.  Voilà je suis quand même très contente d'être là c'est une bonne course et et voilà. Je n’avais pas trop de pression par rapport à l'année dernière où tout était une découverte, là j'étais un peu plus centrée sur moi et j'essayais de me concentrer sur ce que je sais faire et ce que j'ai déjà fait. C'est un 100 m, j'en ai déjà fait plein donc il n’y a pas à être différent. Après il y a quand même une pression qui s'installe, on voit des nageurs ou des nageuses qu'on est pas habitués à avoir, on sait que que c'est quand même un peu plus important que des championnats de France.  C'est là, inconscient après, j'essaye de ne pas trop y faire attention."

KMSP / Lionel Hahn

 

David Aubry, 23e du 400 m nage libre (3'49"13) :

"C’était nul, vraiment je n’ai pas été bon sur 400, je ne sais pas ce qui se passe à chaque fois sur la première première course, je ne suis pas dedans, je suis lourd dans l'eau, je suis bien à l'échauffement, je fais de bonnes allures etc. et l'heure de la course venue, je n'y arrive pas. je n’ai aucun jus, j'arrive pas à partir. Le mec à côté, je n'arrive pas le suivre, je n'arrive pas me dire : « Je vais le fumer le dernier 100 m ». Et c'est frustrant parce que aux entraînements, excusez-moi, je suis un avion de chasse. Pour moi je suis une bête de course, mais sur le grand prix ça ne marche pas quoi, il n’y a pas de P1 quoi. Tout le monde passe et il n’y a  rien à faire. Je ne me l’explique pas. Je pense que ça se joue aussi au niveau du souffle, je le sentais juste avant la course. Ce n'est pas psychologiquement parce que je suis prêt, c'est juste que j'ai l'impression d'être bloqué au niveau de mes poumons. Je ne sais pas comment expliquer mais quand je prends ma respiration, je ne peux pas aller à 100% et après la course je me sens beaucoup mieux. C’est ça qui est chiant et je devrais peut-être faire un 400 deux jours avant les premières courses parce que là du coup il y a tout le lactique. Ça me fait souffrir. J’espère que dans 48 heures ça ira mieux, parce que 3’49… Après si je refais 3’49 derrière, cela fait 7’38."

KMSP / Lionel Hahn

 

Anastasiia Kirpichnikova, 19e du 400 m nage libre (4'13"92)

"Je me suis un peu cassé la tête. C'était très, très dur, vraiment. J'espère que ma course de demain se passera mieux, mais j'ai un peu peur. Il s'est passé la même chose aux Jeux, mais j'ai nagé 4'10. J'espère que je ne vais pas nager 15'20 (sourire). Je vais en parler avec Philippe pour comprendre ce qui s'est passé aujourd'hui et on verra."

KMSP / Lionel Hahn

 

À Singapour, Louis Delvinquière

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