C'est comme si rien ne pouvait lui arriver. Il semble comme voler au-dessus de l'eau et dégage malgré l'impressionnante mousse d'un 50 m papillon, cette impression d'apesanteur au-dessus du tumulte singapourien. Signataire d'un nouveau record de France en 22"61 (contre 22"70 établi à Montpellier il y a un mois), Maxime Grousset s'est qualifié avec le meilleur temps des demi-finales sur 50 m papillon, dimanche 27 juillet, aux championnats du monde de Singapour. Lisez sa première réaction en arrivant auprès des nombreux médias français en zone mixte.
Maxime Grousset : "Ça promet de belles choses"
"Je suis très content, on est des gosses, on est content d'améliorer nos chronos et le fait d'être premier, c'est cool aussi d'être devant. C'est short quand même, je fais encore une touche qui est un peu bizarre, mais en fait j'ai fait exactement la même course que ce matin, sauf que j'ai essayé d'accélérer les deux derniers coups de bras, donc ça a gagné un petit peu. Mais je pense qu'il y a encore un peu mieux à faire pour demain. Je suis encore premier au ranking et le plus important ce sera de respecter ce ranking demain. Je pense qu'ils sont tous à fond, parce que c'est vrai que ça nagé assez fort sur la première demi-finale. Tout le monde est allé plus vite que ça nager aussi vite, donc ça promet de belles choses. C'est bien de rentrer en dernier parce que tout le monde s'est déshabillé, on t'attend parce que c'est toi entre guillemets le boss et puis après il faut assumer.
D'ici là on va rester tranquille, concentré, on va continuer à faire des bonnes choses. Respirer à 15 m de l'arrivée, j'ai l'impression que ça permet de prendre un peu de hauteur, je regarderai sur la vidéo si je perds un peu de temps, et sinon en fait à voir si si j'enlève cette respiration. Si ça me permet d'arriver sur les bons coups de bras ou si je la fais un peu plus rapidement, il faut voir, mais je ne suis pas sûr de perdre beaucoup de vitesse sur cette respiration. J'avais mes écouteurs avant, je suis resté dans ma bulle toute la chambre d'appel et après, on va dire que je m'ouvre au monde avant de rentrer. Ça dépend comment je le sens."
À Singapour, Louis Delvinquière