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Voilà une matinée bien plus calme du côté de Singapour. Une bonne nouvelle vient de la brasse avec Antoine Viquerat, qui s'est qualifié pour la demi-finale du 50 m brasse, mardi 29 juillet aux Mondiaux de Singapour. En revanche, disqualifié pour une ondulation à l'arrivée (avec un temps annoncé de 27"15), la belle histoire de Pierre Goudenèche s'arrête là pour sa première équipe de France. David Aubry n'a pas non plus passé le cap des séries sur 800 m. Rendez-vous maintenant pour la demi-finale d'Antoine Viquerat, mais surtout les finales d'Anastasiia Kirpichnikova sur 1500 m nage libre et des dossistes Mary-Ambre Moluh, Pauline Mahieu et Yohann Ndoye-Brouard sur 100 m dos en début de soirée singapourienne (19h, 13h en France).

 

Antoine Viquerat, 14e temps des séries du 50 m brasse (27"18) :

"Ça passe, c'est bien. J'étais bien dans l'eau, donc je suis content. Ça passe, tant mieux. Deuxième round maintenant, on verra en demie. L'objectif, c'est la finale. Ça se joue à quelques détails donc on va faire en sorte qu'ils soient de notre côté. Il y a pas mal de choses je pense. Il faut que je regarde la vidéo, mais je ne suis pas hyper fan de ma reprise de nage. Après, j'étais un peu précipité dans ma nage au début, mais il faut que j'analyse mieux. J'aime bien la piscine, je la sens rapide et ça déjà, c'est bien. Il y avait de l'ambiance pour un matin et c'est agréable aussi. Forcément le titre de Maxime booste, on a envie de faire la même chose. Après, il ne reste plus qu'à concrétiser ce rêve. Ça va être compliqué je pense (rires), mais pourquoi pas ? C'est un 50 m."

 

David Aubry, 16e temps des séries du 800 m nage libre (7'54"83) :

"Je ne sais pas, j'étais dans les choux complet. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je n'ai aucune explication, je suis dégoûté. C'était pire que le 400 m. Clairement, je n'y arrive pas, je n'ai pas de jus, j'ai rien, je ne peux pas accélérer. Il y a plusieurs facteurs : j'ai arrêté cinq mois, j'ai repris en janvier, je me suis entraîné comme un acharné donc forcément la fatigue se ressent semaine après semaine et j'ai réussi à revenir en faisant des entraînements vraiment costauds. Peut-être que j'en ai trop mis durant durant les deux dernières semaines à Jakarta, je ne sais pas, mais je suis là aujourd'hui et il va falloir se remettre là, parce qu'il y a le 1500 m samedi. J'espère être plus en forme que ça et espérer une finale. En plus là, la finale est accessible, mais accessible à mort, ça me dégoûte. Je fais 7'48 au France alors que j'étais complètement mort et là 7'53... J'ai encore une gêne aux poumons, aux bronches, ça me titille un peu. Je ne sais pas si ça fait la différence dans l'eau, mais en tout cas, à l'échauffement, j'étais bien comme au 400 à l'échauffement, je me sentais bien techniquement, je nageais avec une nage très posée, etc. Mais je n'arrive pas à reproduire ça une demi-heure après sur la course. La technique est partie, au niveau des bronches pareil, ça me fait mal et je ne sais pas, j'ai peut-être perdu l'habitude de faire des courses, ou alors la préparation n'était pas bonne. Ou je suis peut-être fatigué. J'ai besoin de repos et j'en ai pris cinq mois, il y a six mois donc voilà (sourire), mais je sais pas c'est un facteur et il falloir se reposer.

D'ici là je vais nager tranquille, me reposer et essayer de récupérer au maximum pour essayer de nager un bon temps sur le 1500 m, mais bon le 1500 m je vous avoue que c'est la course que je n'ai pas travaillé de l'année, je n'ai pas du tout fait de foncier. On verra bien ce que ça donne. Avec un peu de chance ça va passer, au talent on va dire (sourire), même si on s'entraîne un peu moins cette année. Honnêtement je n'ai aucune idée de ce qui va se passer, je n'ai pas fait de 1500 m depuis l'année dernière, c'était aux Jeux et j'avais fait 14'44."

 

À Singapour, Louis Delvinquière

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