16 ans et déjà huitième mondiale. On ne parle pas d'une skateuse ou d'une gymnaste, mais bien d'une nageuse artistique française, Romane Temessek. Arrivée à l'INSEP cette année avec beaucoup de nouveaux visages qui vont faire l'équipe de France des prochaines années, l'Aixoise a déjà conquis les juges internationaux en terminant, samedi 19 juillet, à la huitième place du solo technique aux championnats du monde de Singapour (239.7925 points contre 236.9400 au tour préliminaire). Multiple médaillée et championne mondiale et continentale dans les catégories jeunes et juniors - où elle pourrait encore concourir -, Romane Temessek franchit les étapes à pas de géante et une fois dans l'eau, la timidité de la zone mixte est loin des expressions puissantes et de l'énergie qu'elle y développe.
Romane Temessek : "Je vois que je suis chez les grands maintenant et ça change"
"C'était bien, c'était une bonne expérience. Sur la finale, j'ai bien profité puisque c'était la dernière fois que je nageais cette année, même si c'était la première finale mondiale que je faisais. C'était bien, j'ai bien aimé. J'ai forcément eu ce petit stress, mais il n'étais pas négatif du tout. Je ne me suis pas trop mise la pression, enfin sur les éliminatoires si, parce qu'il fallait passer en finale quand même (sourire), mais ça va. C'était contrôlé. Les entraîneurs nous ont dit dès le début de l'année que les championnats du monde étaient l'objectif. Mais vu que je suis aussi sur les juniors, je pensais un peu aux deux catégories. Vu que toutes les compétitions étaient passées, j'étais focus sur les Mondiaux, mais pas forcément en solo. Je vois la différence avec les catégories juniors et jeunes ici. C'est une bonne expérience et je vois que je suis chez les grands maintenant et ça change."
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À Singapour, Louis Delvinquière